PLEINE CONSCIENCE
Salut, mon nom est Maryse Martin, infirmière clinicienne.
J’ai la chance aujourd’hui d’être avec François Lemay. François qui est conférencier international et coach en pleine conscience. Il a fondé ‘’l’Académie pleine conscience Kaizen’’. Il a fondé aussi ‘’Inspire-toi’’. Vous pourrez consulter ces sites sur le Web.
François est très généreux et vous pourrez le suivre sur Internet. Moi, j’adore le suivre. Il est aussi l’auteur du livre ‘’Tout est toujours parfait’’. Moi et une de mes filles, on a passé à travers – ça c’est gentil, j’aime cela quand c’est de même – là des j’ai des questions à te poser – allez – allez, je vais y répondre.
C’est quoi la pleine conscience, il y a tellement de gens qui s’interrogent sur c’est quoi la pleine conscience, en plus à l’international t’es l’expert, tu peux l’expliquer.
Écoute, en fait on dirait que c’est un mot qu’on lance de tout bord tout côté, qui est devenu à la mode mais c’est correct. En fait, oui on aimerait cela, des fois on dit, on dirait que la personne elle dit qu’elle fait de la pleine conscience, mais ce n’est pas nécessairement de la pleine conscience. En réalité est-ce qu’on est en train de changer les choses. Est-ce qu’on est en train de changer le monde, est-ce qu’on est en train d’améliorer, de donner une valeur ajoutée si oui, c’est correct, peu importe le mot qu’on utilise.
Mais, en réalité la pleine conscience c’est être pleinement conscient de soi. Être pleinement conscient de soi, c’est aussi être pleinement conscient que, oh il y a quelque chose de plus grand, on est au-delà de ça, de ce beau body physique-là. C’est ça aussi par contre, mais on ne veut pas être juste être là. On veut ici être incarné dans notre corps et comprendre qu’il y a une grande partie divine qui est là et qu’on oublie souvent. Quand on oublie cette partie-là, on tombe dans la résistance dans la vie, on tombe dans la survie, on tombe dans le mur. On doit arriver à mettre de la cohérence avec ce qu’on ressent qui est connecté avec cette partie divine-là.
La pleine conscience, c’est aussi de comprendre qu’on porte des souffrances, on porte des résistances, des choses, des fois ce sont des mots que l’on n’aime pas entendre, souffrance, souffrance, souffrance, on peut-tu…
Il y a un autre mode de pensée c’est, qu’est-ce que tu veux, regarde en avant, ton objectif clairement défini, volonté, persévérance et tout ça et oui et toute de suite après, c’est le mur qui s’en vient – t’est déçu, t’as pas réussi – là y a des attentes, t’est pas à la hauteur, tu te critiques, tu te culpabilises, t’en a pas fait assez, c’est comme il y a plein de choses qui viennent qui font ce qu’on appelle la performance derrière.
Pleine conscience, c’est de comprendre tout cela, de voir le portrait. Une des deux premières clés de la pleine conscience, c’est premièrement d’apprendre à prendre ses pleines responsabilités. Ce que je suis en train de vivre présentement, c’est moi qui est responsable de ma façon de réagir face à cela, ma façon de vivre cela et deuxièmement, c’est d’apprendre à m’observer, c’est une clé tellement puissante, appendre à s’observer tout en étant détaché de ce que l’on est en train de faire.
Comme nous, on est en train de faire notre vidéo, la première vidéo et je suis nerveuse, je suis stressée. C’est correct que je sois nerveuse, c’est correct que je sois stressée. Je ne sais pas si tu étais comme moi, moi avant de faire du vélo. Je n’avais jamais fait de vélo et j’étais nerveux, j’ai embarqué et je n’étais pas en pleine confiance et j’ai embarqué là-dessus. Mais là aujourd’hui, je ne pense même plus que je fais du vélo et je ne me mets pas en doute. C’est la même affaire pour faire des vidéos, sauf que nous les gens on a un peu oublié d’apprendre et d’avoir – de s’amuser d’accepter de débuter – ce détachement-là qui fait partie beaucoup aussi des enseignements de la pleine conscience. Ce détachement-là, on se prend un peu trop au sérieux, se dire, je peux-tu faire mon expérience, je peux-tu apprendre au travers de tout cela.
Donc, la pleine conscience c’est aussi de voir qu’est-ce que je porte. Oui, il y a un bagage depuis mettons, mes parents, il y a des cas de programmation qui sont venus avec le temps mais ce n’est pas la faute de mes parents. Il y a des choses que je porte avant même de venir jouer ici. C’est super important. C’est aussi comprendre qu’on est tous inter-reliés les uns les autres. Donc, s’il y a quelqu’un qui te fait réagir, s’il y a quelqu’un qui est dans ta vie présentement, c’est que cette personne-là doit être dans ta vie en ce moment – et non mettre la faute, il est comme ça, il est comme ça – t’as tellement raison, c’est un bon point que tu dis. C’est pour cela que je voulais dire que c’est la responsabilité numéro un. Quand je dis c’est les autres, c’est les autres, c’est ma responsabilité que je ne prends pas. Et, si je ne prends pas ma responsabilité, il se passe quelque chose de plus grand, c’est que je n’active pas mon potentiel. Donc je suis une victime de la vie, donc je subis la vie au travers de tout ça.
Il y a des choses qui sont difficiles d’expliquer en quelque temps mais, moi, la responsabilité, cela a pris deux ans avant que j’accepte cette philosophie-là. Mais, aujourd’hui c’est la clé. Donc, on est interconnecté les uns les autres pour réaliser les choses. Tu vois, il y a un cameraman derrière ici, il y a toi, il y a moi. On est tous interconnectés pour se réaliser. Les gens vont me connaître davantage, les gens vont te connaître davantage. Sans lui, on ne pourrait pas filmer, sans ceux qui ont fait le matériel et tout cela, tu comprends, tout le monde est utile dans ce grand système-là. C’est de comprendre aussi qu’il y a de grandes lois qui supportent tout cela.
Quand toi tu parles qu’on est en lien avec la divinité, parce que le terme Dieu, maintenant il y a bien des gens, surtout les jeunes, Dieu, Dieu. Comment tu apportes cela.
Tu sais moi, tu as probablement entendu certaines de mes conférences, j’amène cela en disant appelez-le Dieu, Bouddha, Allah, Toyota, etc. Je pense qu’on doit rire de cela, on comprend qu’il y a une puissance. Je vais être honnête envers toi mais plus j’avance, plus je ramène cela à Dieu – le terme Dieu, c’est Dieu. Moi aussi cela m’a dérangé. On a la connotation Dieu, religion catholique. Moi, j’ai eu longtemps le terme Dieu, il y a quelqu’un qui te regarde au-dessus, tu ne peux pas faire cela et là arrive la culpabilité. Maintenant, plus j’avance dans mon processus, c’est beaucoup plus une énergie universelle, la nature, tout cela. La nature ce n’est pas la forêt. La nature, on en fait partie intégrante. Plus j’avance, plus Dieu est dans tout en fait – j’aime cela.
Dieu est en tout et notre job à nous c’est d’être un canal, la pleine expression de ce qui coule à l’intérieur de nous en éliminant les résistances. Mais oui, je suis d’accord, ce qui dérange c’est la perception du mot Dieu. Qu’est-ce que l’on a accumulé avec cela au travers des années.
La pleine conscience c’est l’âge, c’est la pleine conscience, ce n’est pas ça ne marche pas, ça ne marche pas, c’est tout cela. Tout fonctionne parfaitement en ce moment et tout ce qui est là doit être là en ce moment.
Merci beaucoup.
Ça fait plaisir.
Je vais vous mettre tous les liens et suivis. François c’est vraiment une perle. Je vous souhaite beaucoup d’amour, de joie et de gratitude.
Merci
www.academiekaizen.com